la vie , l'amour , la sexualité , les choix .

L'éveil

des sens

Chez la fille :
A quel moment une mère parle à sa fille de sexualité ?
    - Au moment où la jeune fille a ses règles, trop souvent seul déclencheur de LA discussion sur la sexualité entre mère et fille lui expliquant grosso modo le fonctionnement du cycle et insiste essentiellement sur les risques de tomber enceinte. Pour le reste... les mots sont rares.

Chez le garçon :
L'éjaculation est le signal indiquant sa fécondité... sujet délicat à aborder par une mère. Quant aux pères, eux aussi, parlent très peu de ces choses intimes avec leurs fils.
Résultat : ils ont moins d'informations que leurs soeurs au moment de la puberté. Pourtant ce n'est pas faute de se poser des questions. Ils auraient même tendance à s'en poser davantage que les filles... anxieux de la normalité sexuelle de leur corps.

La découverte de son corps "connais-toi toi-même"
    Sauf en cas d'interdit familial (et de notion de "péché" ou autre), la masturbation ne devrait pas poser de problèmes à l'adolescent. Il devrait la considérer comme un moment sans conséquence et qui n'appartient qu'à lui.    
    90 % des garçons et  60 % de filles la pratiquent car c'est le premier moyen de découvrir la sexualité, même si la sensation de honte reste encore très fréquente chez les filles. Certaines ont peur d'y perdre leur hymen... les risques étant très faibles, voire inexistants, c'est peut-être le moyen pour les filles  de s'approprier suffisamment son corps et de ne pas l'offrir à n'importe qui, n'importe comment...

Quand l'inconstance a ses raisons

Le psy : Sonia souffre d'uneinsécurité affectiveauprès de Steph qu'elle trouve trop indépendant. Les manquements de Steph ont généré un besoin d'autres rencontres, en définitive plus des parades pour elle. Son nouvel amant est davantage un soutien  qu'une grande histoire..

    "Depuis deux ans avec Steph, notre relation n'est faite que de ruptures et de réconciliations. Nous vivons notre histoire de façon "cyclique". De son côté, il tient avant tout à sa liberté et dès qu'il a l'impression que "j'empiète" sur son territoire, il panique et je le prends comme un rejet de moi de sa part. A mon tour, je suis prise de panique car un sentiment d'abandon m'envahit avec des pensées obsédantes du genre : "il sort avec d'autres, il me trompe". J'en suis malade.
    Lors d'une soirée, j'ai fait la connaissance d'un garçon et depuis 3 mois, nous sommes ensemble. J'ai fait l'amour avec lui au bout de cinq sorties. J'ai craqué. Je pense toujours à Steph mais c'est pour moi une façon de me consoler et de me protéger du mal qu'il me fait en me rejetant  
    Une vengeance aussi sûrement ! Connaître quelqu'un d'autre me rassure.De ce fait, je suis moins exigeante avec Steph puisque je trouve mon équilibre autrement. De là à lui avouer que j'ai quelqu'un d'autre... quand même pas. J'ai trop peur qu'il ne me quitte !!!"

Le psy : L'un et l'autre se sont mis d'accord sur un non-dit. Chacun vit sa parenthèse de vie.  A la longue, une accumulation d'expériences non partagées peut dresser entre eux un mur infranchissable. Pas question de tout se dire pour autant et froisser l'autre. A chacun de trouver ses limites !

  "David et moi sortons ensemble depuis deux ans. Dès le début de notre relation, il n'a jamais été question de fidélité ou d'infidélité. Nous vivons tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, et tantôt séparément disposant l'un et l'autre d'un kot d'étudiant.
    La routine est une chose qui me fait très peur. Il me faut de l'imprévu et je me demande comment je pourrais, dans le temps, me contenter du même mec sexuellement parlant. Cela n'a rien à voir avec les sentiments que j'éprouve pour David : nous sommes très complices et j'aimerais que ça dure le plus longtemps possible.
    J'ai besoin de me sentir avant tout toujours désirée pour être rassurée.
    Je serai amenée à faire un cycle aux USA et cette idée m'enchante. Rencontrer des gens différents, des mecs séduisants, je trouve cela si excitant ! 
      Il m'est difficile de ne pas flirter avec un mec qui me plaît. La machine peut s'emballer et il arrive que le flirt débouche sur autre chose. Je vis des aventures sensuelles avant tout. David et moi n'en parlons jamais.

  "J'ai eu une éducation très rigide, très religieuse. Le sexe était un sujet tabou et j'ai découvert qu'il pouvait être source de plaisirs. Dans mon esprit s'est faite une scission très nette entre les mecs avec qui parler et les mecs avec qui faire l'amour. Avec Arnaud, j'essaie de rétablir cela mais comme je connais un autre mec avec lequel j'entretiens une relation purement sexuelle, cela ne me facilite pas les choses. 
  Je ne parviens pas à me priver de cette autre relation. Avec lui, je me sens totalement libérée, sans aucun complexe. C'est peut-être pour moi le moyen d'explorer ma sexualité. Ce que je ne parviens pas à faire avec Arnaud ; cela n'enlevant rien à notre amour.
    Je dissocie parfaitement les deux histoires et je fais tout pour évincer toute culpabilité, parce que j'ai décidé de ne pas m'interdire cette découverte de mon corps et de moi-même."

Le psy : la sexua-lité peut être source de révéla-tion mais elle demande aussi à être canalisée pour ne pas être destructrice. C'est à Marion de cons-truire sa vie. Les femmes osent avouer la coupure entre "sexe et tête" revendiquée avant par les hommes.

Pretty Woman défraye la chronique aux Etats-Unis 
                        et les spécialistes conjugaux se demandent 
                        si elle sera heureuse un jour ?

    Un coup foudre qui aurait eu lieu sur le tournage du film du "Mexicain".
Julia est de nouveau amoureuse. Un beau blond, Danny Moder, cameraman de métier, devrait grossir les rangs des amants à qui elle a juré un amour pour la vie... avant de les laisser sur son paillasson. Il serait le 10ème officiellement et porterait bel et bien le surnom de "Numéro 10". Julia, amoureuse, se moque complètement qu'il soit marié car quand elle aime, pas question d'obstacle à son bonheur !